Les Hommes qui ont fait la Savoie

13 octobre 2016 :

Halte à la sous-france, que vive la Savoie Fédérale

Les hommes qui ont fait la Savoie :

Il faut que les Savoisiennes et Savoisiens apprennent malgré leur timidité et leur indolence qui naît aussi de l’ignorance des choses de la patrie et qui affaiblit leur sentiment national.
Pour cela il faut qu’ils apprennent ce qu’ils ont été et ce qu’ils sont, ce qu’ils ont fait et ce qu’ils peuvent faire.
Il faut qu’ils connaissent les ressources immenses dont ils peuvent disposer, afin qu’ils sentent surgir en eux un légitime orgueil Savoisien, en répondant à leurs détracteurs et en rétablissant sa réputation faussée par quelques histrions de la bohème littéraire.
Levons notre étendard de la révolte et inscrivons-y cette devise :
« Rends à César ce qui appartient à César », devise qui, pour être vieille, n’en détermine pas moins la pensée patriotique qui doit nous guider.

Donc soyons fiers d’avoir des :

Guillaume FICHET qui introduit l’IMPRIMERIE EN FRANCE.
Combien savent aujourd’hui que l’invention de Gutenberg a eu pour parrain un enfant du Petit-Bornand ??
Guillaume Fichet est né au début du XVe siècle au village de Crêt, dans une famille qui fournira à la Savoie plusieurs magistrats.
Il fit ses premières études au collège de la Roche.
Il enseigna les humanités, la rhétorique, la philosophie et la théologie dans l’université dont il fut nommé recteur en 1467.
Gutenberg de Mayenne, avait conçu l’idée de sculpter des lettres pour imprimer, et s’était associé à Schoeffer et Faust pour perfectionner sa découverte.
En 1469, Fust, un marchand apporta à Paris des exemplaires de pages imprimées. Tout ce que Paris comptait de gens de plume s’émut de ces prétendues copies d’un nouveau genre, et le malheureux Fust se retrouva emprisonné.
C’est alors que Guillaume Fichet, du Petit-Bornand, aidé de Von Stein, Suisse, eurent le courage de reprendre le travail de Gutenberg
Ils appelèrent trois élèves de Schoeffer : Ulric Gering, Martin Crantz et Michel Friburger en 1470.
Ils imprimèrent, » le traité de rhétorique », le premier ouvrage de Fichet en 1471, introuvable aujourd’hui.
Guillaume Fichet publia ensuite, en 1473, un autre ouvrage intitulé Epistolae Gasparini Pergamensis, qu’il dédia à Von Stein.
Guillaume Fichet et son ami Von Stein eurent à subir milles tracasseries, on ne leur laissa pas un instant de repos, de telle sorte qu’ils finirent par quitter la Sorbonne.
Grantz, Gering, et Friburger, les ouvriers sculpteurs furent chassés de leurs ateliers.
Guillaume Fichet se réfugia à Rome, où il fut nommé camérier secret du Pape Sixte IV.
Guillaume Fichet est une des plus grandes gloires de la Savoie aux yeux du monde entier , il a droit à l’immortalité, et si on la lui refuse, c’est à nous, c’est à son pays qu’il a honoré de la lui faire accorder.
Il nous a laissé un héritage trop précieux pour que nous ne nous soucions pas de le recueillir.