FÊTE DE LA SAVOIE, FRONTENEX MARDI 19/02/2013 :

Intervention du représentant du Mouvement Citoyen du Pays Niçois le 19 Février 2013 lors de La Fête Nationale de La Savoie à Frontenex

Discours de Monsieur Michel CHIABERTO, Président du M.C.S.E

Bonjour à tous,

Je me présente : Michel CHIABERTO Président du M C S E « mouvement Citoyens de Savoie »
Le M.C.S.E a été reconnu officiellement par la F.M.C.A (Fédération des Mouvements Citoyens de l’Arc Alpins) le 24 novembre 2012 à Turin, lors de son assemblée générale.
Dépendant du M.C.S.E., ont été créées des mouvements Citoyens par province (Genevois, Chablais, Faucigny, Savoie Propre, Maurienne et Tarentaise).
Le M C S E est un mouvement politique pour le citoyen.
Il appartient au citoyen de décider de son avenir et de l’avenir des générations futures.
C’est le citoyen qui doit savoir discerner ce qui est bien pour lui et non au politicien de décider à sa place.
Le M.C.S.E. veut la Démocratie directe et non l’oligarchie. On veut donner la parole au peuple de Savoie,
Voilà la Savoie qu’on aime, celle que j’aime et dont je veux vous parler. La Savoie bien sûr, ce sont ses territoires, ses paysages naturels si divers, si beaux, ses montagnes qui s’élèvent, ses lacs, ses monuments qui viennent rappeler notre passé.
Notre histoire ne demande qu’à être améliorée, après les dégâts en tous genres que nous subissons depuis 1860.
Le M C S E propose donc de présenter des candidats aux élections municipales et cantonales, il est urgent de prendre en main notre pays.
Pour cela, nous avons besoin de vous, de vos idées, de votre collaboration efficace afin d’établir un programme de campagne.
C’est pourquoi, en conclusion, je m’adresse à vous tous, en ce jour de fête , citoyens de Savoie, avec toute ma conviction et la profondeur de mon coeur, et le coeur Savoisien de tous ceux qui collaborent avec moi dans cette immense tâche, c’est pourquoi, je vous conjure de prendre conscience et de partager nos convictions, afin que vous vous engagiez pour que la Savoie redevienne souveraine.
Cela ne peut se réaliser, que par vous, peuple de Savoie, Savoisiens et Savoisiennes nous comptons sur vous sans crainte de qui que ce soit, mais avec la force de votre conviction et de votre coeur.
Vive L’ETAT de SAVOIE

Discours de Claude JEANNERET

Au nom de la Fédération des Mouvements citoyens de l’Arc alpin, je tiens à saluer nos amis savoisiens.
Je voudrais d’abord dire le plaisir que j’ai à rencontrer les Savoisiens, un peuple qui a l’esprit d’indépendance et de liberté. Dans notre fédération, la Savoie tient une place centrale, entre la Suisse romande, Nice et le Piémont.
Avec nos amis de Savoie, de Suisse romande, du Piémont et de Nice, nous créons une dynamique centrée sur l’Arc alpin. Nos vallées, réunies autour des sommets, ont beaucoup à partager. En effet, il n’est pas acceptable que les décisions importantes pour nos pays soient prises à des centaines de kilomètres, à Paris, Rome et Bruxelles. Nos régions sont déséquilibrées par les systèmes bureaucratiques, qui se sont créés dans les capitales, parasitant nos économies et nos sociétés.
En tant que président de la FMCA, j’aimerais appeler à un message d’unité. Nous devons unir nos différences, nos personnalités propres, nos identités particulières, pour créer ce grand ensemble. En effet, nous partageons des valeurs communes et des mentalités proches qui ont été forgées par la géographie, par notre Arc alpin.
La FMCA a comme but de réunir, de trouver nos points communs, afin de créer une synergie. C’est avant tout un point de rencontre entre nos divers Mouvements Citoyens, qui agissent en fonction des situations locales, proche des citoyens. Parce que nos légitimité provient des Citoyens et non pas de la dernière directive anti-démocratique de Bruxelles.
Nous défendons tous l’esprit de liberté, qui correspond tellement à nos pays. Et ensemble nous réclamons la priorité aux citoyens face aux monstres bureaucratiques des Etats et surtout des ensembles européens, cette Europe de Bruxelles qui va droit dans l’impasse. Pour sortir de cette impasse, nous avons des valeurs à défendre: les citoyens, la liberté et l’indépendance.
Ce sont ces valeurs que vous défendez. Ce sont ces valeurs que nous défendons.
Chers Savoisiens, chers Amis, je vous souhaite une excellente réunion.

Discours de François BAERTSCHI

Savoisiennes, Savoisiens,

Au nom du Mouvement Citoyens genevois, au nom de son président Roger GOLAY,
je tiens à saluer le MCSE, le Gouvernement provisoire et les représentants des autres mouvements.
Le MCG, notre président d’honneur Eric STAUFFER, le député Claude JEANNERET qui est votre efficace ambassadeur ont défendu la cause de la Savoie, en déposant des textes parlementaires au Grand Conseil genevois. C’est un premier pas. Nous devons aller plus loin et nous irons plus loin.
La voie est tracée: c’est le respect des traités internationaux. C’est notre combat.
Comme vous, nous sommes déterminés à atteindre notre but.
Sans une Savoie indépendante, c’est-à-dire prospère au niveau économique et équilibrée au niveau social, la République de Genève ne pourra trouver son propre équilibre.
Le développement qui est mené depuis Paris, les ordres qui sont donnés à la Savoie – et parfois à Genève – depuis Paris ne sont plus acceptables et nous avons à nous y opposer tous ensemble.
L’heure sera bientôt venue où nous aurons des régions souveraines et des citoyens qui détiendront le vrai pouvoir.
C’est notre vision de demain.
Nous voulons une Genève libre et prospère. Nous y travaillons
Et nous souhaitons à nos amis de la Savoie d’avoir un pays libre et prospère. Dans la mesure de nos moyens, nous les y aiderons.

FÊTE DE LA SAVOIE

19 Février 2013

Aux Amis de Savoie, à son Porte-parole , Pierre BIGUET

et aux Membres de la Fédération de l’Arc Alpin

C’est à l’occasion de cette Fête de la Savoie 2013 que j’apporte mes salutations très chères au nom du MCP , le Mouvement des Citoyens du Piémont, à Eux et à Tous les Représentants des autres Mouvements Citoyens de l’Arc Alpin qui appartiennent à la Fédération .Vu qu’il n’a pas été possible d’être là physiquement aujourd’hui , c’est donc avec un grand et sincère chagrin mais avec grande affection aussi que le Mouvement des Piémontais veut envoyer ses voeux pour la célébration d’un État qui a toujours été considéré pas seulement contigus, mais toujours uni pour une histoire fraternelle et des relations sociales et culturelles anciennes .

Car le Mouvement des Citoyens Piémontais ne peut et ne veut pas oublier que seulement en reconstruisant la future agrégation géographique et culturelle avec la Savoie et les Autres Pays de la Fédération il serait possible de retrouver l’autonomie et la liberté qu’il a perdu dans la « soi-disante » unification italienne forcée. Dans ce contexte, les Piémontais identifient l’indépendance de la Savoie comme l’étape fondamentale pour la liberté du Piémont aussi.Donc, avec mon souhait le plus cordiale d’une réalisation de cet espoir commun, sans jamais oublier les infiniment appréciés initiatives communes prises jusqu’à présent pour la protection de l’environnement et les droits civils des voisins Piémontais du Val de Suse , avec la conviction d’achever une action de plus en plus partagée , le Mouvement des Citoyens du Piémont adresse à ses chers Amis Savosiens en particulier une célébration joyeuse.

19 Février 2013

Silvia GARBELLI

Pour le Mouvement des Citoyens du Piémont

Intervention du représentant du Mouvement Citoyen du Pays Niçois le 19 Février 2013 lors de La Fête Nationale de La Savoie à Frontenex.

Certains se demandent comment font les Niçois pour progresser dans leurs luttes.
Comme nous sommes entre amis, entre frère et soeur de combat, je vais vous confier quelques petits secrets. Parce que nous , Piemontais, Savoisiens et Nissarts n’avons pas que des pages d’histoires communes, mais aussi un avenir commun .
Comment nous, nous organisons et quelle est notre philosophie.
Faire une association sans en définir, au préalable l’essence et les objectifs, ne sert strictement à rien. Il est important de donner un sens à son action.
Dans une époque où l’on a oublié les préceptes de nos anciens qui voulaient que tout ait un sens et ou l’on fait que de l’utilitaire intégral, il convient de se référer à l’enseignement que nous ont laissé ceux qui nous ont précédé et qui a permis de faire vivre ensemble des citoyens pendant des siècles dans une harmonie recherchée. N’oublions pas que chez les Grecs, pour nous replacer dans notre plus lointain passé, il n’était pas question de faire de la technique (techne) sans l’associer à la pensée (phusis). Aujourd’hui, dans les sociétés postmodernes, on fait de la technique pure c’est-à-dire de la technique pour le technique.
Ceci est un exemple pour illustrer mes propos, mais il y en a plein d’autres.
Tout cela pour dire que faire une association pour faire une association amène inéluctablement à un échec.
Pour dire également que, rien n’étant neutre, et tout étant lié, faire une association culturelle, limitée à cette seule action, sans se préoccuper de l’environnement politique (je n’ai pas dit politicien) qui freine l’action culturelle à cause de son idéologie dominante, nous mène dans le mur.
Inversement, faire une association axée sur la politique (au sens originel du terme) sans se préoccuper de l’environnement culturel (création culturelle, langue, histoire et Patrimoine) est aussi voué à l’échec.
Examinons la situation: Il existe des associations purement culturelles (groupes de musiques, de théâtre, de marionnettes, d’animation de tradition) des associations qui apprennent aux gens les danses traditionnelles, les chants polyphoniques, voire les recettes de cuisines ou de l’artisanat.
Des associations qui font l’enseignement de la langue, des associations de défense des terres agricoles, des associations locales de défense de l’environnements, des associations sportives ou d’enseignement populaire, des associations qui aident les gens confrontés aux difficultés administratives de l’état de tutelles.
Toutes ces associations oeuvrent à des degrés divers pour le « bien-être » de notre pays et de sa population. La diversité est importante car un seul élément peut-être le début d’une prise de conscience d’une différence avec la culture et le système « dominant » et permet de créer des liens par les solidarités transversales pouvant être mises en oeuvre.
Il faut aussi, en parallèle, créer des Mouvements de Citoyens plus revendicatifs et qui poseront plus directement les problèmes politiques, mais seront aussi capable de devenir une force de proposition pour l’avenir en rupture avec le système imposé par la puissance de tutelle: il suffira souvent de replacer dans le contexte actuel des modes de gestion du vivre ensemble qui ont prévalu dans nos traditions durant des siècles.
À quoi sert de changer de collier, si c’est pour conserver une même laisse ?
Le lien entre toutes ces structures, c’est ce que nous appelons « Nissarditude » , c’est-à-dire l’ensemble des « nostalgies et souvenirs » ancrées dans le subconscient de nos êtres, le suc du terroir qui alimente nos racines et qui font que l’on se reconnaît « Nissart » entre-nous avant toute chose en faisant abstraction de tous les présupposés idéologiques (droite, gauche, races et religions).
Nous avons toujours accueilli sans problèmes ceux qui venaient vers nous et nous respectaient sans vouloir nous imposer leur vision du monde qu’elle soit sociétale ou religieuse.
Ici, tu est d’abord Nissart de coeur et d’esprit, avant d’être autre chose , ce qui est plus important que de l’être uniquement par le sol ou le sang tout en en reniant son histoire, sa langue et sa culture.
Peut importe d’où tu viens, l’important est de savoir vers où nous allons ensemble et ce que nous pouvons faire ensemble pour ce pays et les gens qui y vivent.
Il y a plusieurs niveaux dans une lutte et le rythme de travail.
Nous Nissarts depuis petit, on nous a enseigné « Chi va piano, va sano, e chi va sano, va lontano » ou ce que je répète souvent « Les murs de pierres sèches qui durent le plus longtemps sont ceux qu’on a construit lentement» ; si tu te laisse entraîner sur le terrain de l’adversaire et au rythme de l’adversaire, tu as perdu. Notre tactique est celle des Horaces et des Curiaces. On les affrontes les uns après les autres .
Il y a un travail juridique et historique, voire un travail d’élaboration de la ligne politique qui ne peut-être le fait que d’un petit nombre d’individus, mais qui doit être partagé, critiqué, amendé, amélioré.
Il y a un travail associatif sur le terrain, dont le but n’est pas d’infliger des défaites à l’adversaire ; mais parmi 100 imbéciles de recruter le ou la personne intelligence qui a fait une démarche de conscientisation politique.
Ensuite, il s’agit d’organiser ces gens en fonction de leurs sensibilités et de leur capacité d’action. On ne peut pas demander la même chose à tout le monde ; il y a des gens capables de rendre des petits services à haute valeur ajoutée toute l’année et dans la continuité et il y a des gens qui se mobiliseront sur des coups, mais sans continuité. Tous sont importants à leur niveau pour notre cause.
Il est à noter que le travail associatif, l’agitation propagande sur le terrain, demande beaucoup d’énergie pour parfois de maigres résultats, sans parler d’avoir à gérer les problèmes d’ego et le besoin de reconnaissance existentiel de chacun dans un mode où la règle devrait être la modestie, la décision démocratique et collégiale.
Le pire étant les collectifs d’organisation ou le culte de la personnalité miraculeuse.
Dans certain cas, on ne doit pas tenir un front, mais monter des embuscades, se retirer rapidement et se mettre au repos jusqu’à la prochaine fois.
C’est pour cela que la tactique de l’organisation informelle et des réseaux multiservices est importante.
On peut ainsi être un peu partout et nulle part à la fois ; insaisissable pour l’adversaire.
Il ne faut pas hésiter à aller sur le terrain ; être au contact de son peuple , à la fois écouter, reformuler, transformer les interrogations et les contradictions en proposition. À chaque fois que l’on est contre quelque chose proposer une
solution alternative ou constructive. Il faut sortir de l’idée qu’il n’y a pas d’autres possibilités que celles qui nous sont imposées.
N’hésitez pas à aller porter la parole publique dans d’autres assemblées quitte à susciter des réactions, ne vous contentez pas des réunions affinitaires entre copains, celle où l’on connaît 80 % de la salle. Vous verrez, si votre intervention est constructive, qu’elle n’est pas agressive et qu’elle apporte des informations aux gens ; il y aura toujours quelques personnes qui viendront vous voir à la fin.
Il faut aussi assurer la formation des gens, veiller à ce que l’information circule et que les gens l’appréhendent et en prennent connaissance, il faut donner l’envie aux gents de progresser dans l’étude.
De construire leurs propres capacités pour devenir efficaces et autonomes.
Mais cela demande un effort intellectuel, ce qui est une vertu qui se perd dans notre monde moderne. Pour bien faire, il vaut mieux faire une réunion constructive une fois par mois que d’en faire une chaque semaine parce que l’on tient à coller à l’actualité ou à être présent dans le courant médiatique.
Si chacun d’entre nous, arrivons à nous entourer d’un réseau de « sympathisants personnels », de quelques « acteurs occasionnels de la cause » et que l’on arrive tant bien que mal à recruter 3 à 4 militants ou militantes, sûr et déterminés par ans, c’est déjà pas mal. Parce que la progression ne doit pas être que quantitative, mais aussi qualitative. Et puis, ne vous découragez pas, rappelez-vous la fable du damier et des grains de blé. Un grain de blé sur la première case, deux sur la seconde , quatre sur la troisième, seize sur la quatrième…les choses peuvent aussi progresser à ce rythme au cours de l’histoire qui n’est écrite nulle part d’avance.

À sara dura e de lounga durata.

Il n’est pas important que l’adversaire nous prenne au sérieux ; au contraire qu’il nous pense faible et fantaisiste. Il nous faut employer la tactique de la peau du Léopard comme disait Giap ; il faut qu’il s’aperçoive le plus tard possible qu’il est encerclé et que nous avons su accumuler des forces.
Viva Nissa, Savoia e Piemount.

Quelques photos de cette journée, merci à tous d’être venus aussi nombreux. Merci aussi aux organisateurs,  les personnes sur les stands, en cuisine, en salle, nos amis Suisses et Niçois ayant fait le déplacement, merci de tout coeur pour cette superbe journée (avec nos excuses pour ceux que nous aurions oublié de citer). A noter aussi la présence d’ une équipe réduite de la police de l’Etat de Savoie en formation assurant la sécurité en salle et du parking extérieur.

 

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