Lisez bien, ahurissant et pourtant vrai, rendez nous nos droits et notre argent.
Historique :
Première Banque de Savoie (1851-1865).
La Banque de Savoie apparaît en vertu de la loi royale savoisienne du 26 avril 1851. Elle est alors la Banque d’État du duché de Savoie, elle frappe et émet la monnaie fiduciaire ayant cours légal en Savoie, elle est économiquement constituée sous la forme d’une société anonyme de crédit (prêt à 5 %), d’escompte et d’émission. Elle a son siège social à Annecy et une succursale à Chambéry. Elle succède à la « Banque d’Annecy », approuvée par édit royal du 18 avril 1840 pour dix ans. Le président du Conseil d’administration de la Banque est le baron Scipion Ruphy.
Elle est dotée d’un capital initial de 800 000 Livres Savoisiennes d’or, porté très vite à 4 000 000 de livres or.
À la suite de l’Annexion de la Savoie par la France en 1860, « l’affaire du hold-up de la Banque de Savoie » émerge. La convention du 24 août 1860 garantit pourtant à titre définitif la pérennité du privilège royal attribué par Charles Albert à la Banque de Savoie pour l’émission de la monnaie fiduciaire officielle du duché de Savoie et son respect par les autorités françaises. Lorsque soudain, le gouverneur de la Banque de France se met à revendiquer le monopole de cette dernière et finalement, en contradiction parfaite avec la convention de 1860 cosignée par les autorités françaises, l’absorbe en 1865. En toute violation d’un droit imprescriptible de la Savoie à émettre sa propre monnaie et sans le moindre référendum sur le sujet en Savoie, un décret impérial français du 8 Avril 1865 autorise « la cession du privilège d’émission de la Banque de Savoie » à la Banque de France. La boucle est ainsi refermée et les tonnes d’or devant soutenir le cours de la Livre Savoisienne officielle et toute l’économie du duché avec elle sont très discrètement transférées de nuit par trains spéciaux de Chambéry vers les sous-sols sécurisés parisiens de la Banque de France.