ORIGINE DE NOTRE LANGUE, 08/08/2016 :

       Halte à la sous-france, que vive la Savoie Fédérale.

Origine de notre langue.

L’histoire est une conspiration permanente contre la vérité (Joseph de Maistre).

Notre langue, le français à pour origine la langue Lémanique.

La langue Lémanique est l’oeuvre des élites de Savoie depuis l’an 246.
L’avènement d’une langue nécessite un travail de synthèse de très longue haleine, basé sur l’assimilation progressive des dialectes et patois divers, incorporés partiellement dans une langue-support, en l’occurence le latin, de diffusion, en générale patricienne, relativement bien réparti et répandu, sur le territoire.
Cette synthèse fut l’oeuvre des nombreux moines, ermites ou communautaires venus chercher, sous le couvert des forêts ou des montagnes, la sécurité pour l’exercice de leur foi, face aux persécutions diverses ou des incursions des barbares.
Les moyens de vivre, donc de défricher puis de cultiver, toutes choses nécessitant la présence et l’aide de paysans, au courant des choses de la terre, des outils pour ce faire et de bras disponibles.
En contrepartie, ceux-ci recevront la foi, une certaine éducation pour leurs enfants, des secours de toutes sortes et le couvert en cas de nécessité.
Les relations, difficiles au début, en raison des langages différents, se forgeront années après années, par l’adoption d’un langage compréhensible pour les deux parties, les enfants étant le lien éducatif déterminant.
On l’appela la langue « du vulgaire » à raison de cette origine subalterne.
Les différentes symbioses résultant des différentes familles et communautés se fondront progressivement en une seule lorsque l’épiscopat majeur voudra exercer pleinement ses pouvoirs sur le clergé séculier.
Pour accéder lui-même à l’audience du peuple, il devra se résoudre à maîtriser ce langage.
Il l’appellera alors : langue vulgaire en raison de ses origines.
On doit au comte de Savoie Humbert I l’immense mérite de la promotion de cette langue appliquant sa volonté à exercer tous les pouvoirs qu’il détenait du Saint-Empire, sur           l’épiscopat ; nommant un ou plusieurs de ses frères aux plus hautes dignités de l’Eglise, il tendait à créer un consensus propre à l’exercice du pouvoir.
Les Comtes et Ducs de Savoie qui lui succédèrent pratiquèrent la même politique, y ajoutant des subventions aux communautés religieuses existantes et en créant de nombreuses Abbayes.
La langue « vulgaire » devint Lémanique aux Etats Généraux tenus en Pays de Vaud en l’an 1264.

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